Présent ce midi sur le parvis la mairie pour témoigner de mon soutien à la population qui souffre des violences, aux élus qui les représentent et aux agents des services publics qui sont en première ligne pour rétablir la paix civile.
Les violences doivent s’arrêter immédiatement.
La mort du jeune Nahel, habitant de la ville de Nanterre, tué par un tir de policier plonge le pays dans la stupeur et l’effroi.
La large condamnation et les premières actions de la Justice ne suffisent malheureusement pas à apaiser la colère légitime face à ce drame.
Cependant, cette colère ne peut en aucun cas servir à justifier les violences qui agitent aujourd’hui notre pays et à détruire nos biens communs. La justice n’est pas la vengeance.
Nous condamnons les violences sans réserve.
A Villiers, nous déplorons les attaques et les multiples dégradations des biens publics et privés. Les victimes sont les femmes et les hommes qui font vivre notre cité. Les habitants des quartiers populaires sont les premiers touchés et souffrent particulièrement de la dégradation des équipements locaux. Dans ces conditions, l’arrêt des transports en commun pénalise davantage nos concitoyens.
Nous apportons tout notre soutien aux Villiéraines et aux Villiérains qui voient leurs conditions de vie se dégrader, aux salariés des commerces qui voient leur outil de travail détérioré.
Nous saluons le travail des équipes municipales qui s’attellent à remettre en état notre ville ainsi que l’action de la police municipale.
La pacification est de la responsabilité de chacune et chacun d'entre nous : ensemble, il est urgent de travailler à la désescalade, de veiller à garder nos enfants en sécurité au domicile et de rétablir dialogue et médiation pour conduire à l’apaisement.
Les élus de gauche sociale et écologiste de Villiers-sur-Marne,
Frédéric MASSOT, Yasmina BENBELKACEM, Quentin MALEINE
elus.gauche.ecolo.villiers@gmail.com
