Périscolaire : la débrouille faute de solution

C’est la rentrée et les familles de Villiers qui souhaitent inscrire leur enfant au centre de loisirs pour les prochaines vacances vont de nouveau scruter le jour d’ouverture des inscriptions pour être dans les premiers et espérer obtenir des places aux dates souhaitées.  « C’est que les places partent tellement vite. », nous indique cette maman. « Aux dernières vacances, sur certains jours, il n’y avait plus de places une heure après l’ouverture des réservations. » Elle a finalement dû revoir son planning avec son employeur en fonction des jours d’inscription possibles.

Le monde à l’envers, où l’usager doit s’adapter aux carences d’un service périscolaire en souffrance !

Faute de places, la municipalité impose un système d’inscription inadapté à la hausse des demandes, laissant les familles se débrouiller comme elles le peuvent.

Les temps périscolaires représentent pourtant une part importante de la journée de nos enfants. Ils doivent proposer des temps d’accueil éducatifs enrichissants où le respect du rythme de vie de l’enfant est une priorité.

Comment Villiers en est-il arrivé là ?

Depuis des années, les ambitions affichées de l’actuelle municipalité ne s’accompagnent pas des moyens nécessaires. En conséquence, les différentes équipes d’animation sont sous tension. Elles manquent de personnel et sont trop souvent livrées à elles-mêmes. En sous-effectif, sans projet éducatif clair et sans plan de formation ambitieux, elles se retrouvent démunies face aux enjeux éducatifs de notre ville.

Bloquée dans de vieux schémas, la municipalité en place depuis 30 ans est incapable d’inventer un service périscolaire ambitieux qui permettrait d’offrir à tous des activités éducatives adaptées, de répondre enfin aux attentes des familles qui ont fait le choix de vivre à Villiers et d’offrir une carrière stimulante à nos agents.

Villiers au quotidien