Nous étions ce lundi 05 février au Conseil municipal.
La séance portait essentiellement sur le débat d’orientation budgétaire.
Alors que la ville est fortement endettée et peine à dégager un autofinancement, le maire n’a pas hésité à s’autoféliciter sur sa bonne gestion des affaires de la ville.
Bien évidemment, la séance a été l’occasion pour le maire de s’affairer à la promotion du projet « Marne Europe »… qui selon lui apporterait son lot de recettes et limitera ainsi le recours à l’emprunt. Forcés de constater que le maire ne semble pas vivre la même époque que ses contemporains ! En l’occurrence, de nombreux indicateurs démontrent qu’en Ile de France, des millions de mètres carrés de locaux professionnels ne trouvent pas preneurs et restent inoccupés. La crise immobilière s’intensifie au regard des nouveaux modes de travail des entreprises, où le télétravail contraint celles-ci à repenser leurs politiques immobilières, proposant désormais du flex-office afin de réduire le cout des surfaces louées.
Par ailleurs, nous resterons attentifs tout au long de l’année à l’évolution des budgets présentés et ; concernant la culture, le scolaire, la petite enfante, la santé, les personnes âgées et la jeunesse.
S’agissant de la vente du stade Rimet à un promoteur immobilier, le maire est longuement revenu sur le recours gracieux que nous avons déposé. Selon le maire, déposer un tel recours est irresponsable et retardera un projet tant attendu par les riverains. Sauf à dire, que les nombreux riverains que nous avons rencontrés sont loin de partager la vision du maire qui en arrive à reprocher à son prédécesseur d’avoir créé ce stade de terre battue.
Faut-il lui rappeler qu’il est en place depuis 29 ans, et que la dégradation du site qu’il pointe du doigt est due au manque d’entretien du lieu constatée depuis son arrivée à la tête de la ville ? Dans ce secteur ultra urbanisé, il est primordial de repenser le lieu afin d’en faire un espace végétalisé et paysager.
Frédéric Massot est intervenu pour démontrer que la politique menée par la municipalité est séquencée et ne porte pas de projets à long terme, notre ville souffrant d’un environnement dégradé, d’inégalités sociales, et de carences en services publics.
Enfin, la séance s’est terminée sur une délibération portant sur la protection fonctionnelle du maire dans un litige l’opposant à notre collègue Adel Amara. Quentin Maleine a expliqué que si le maire demande à disposer d’une protection, celle-ci doit également bénéficier à notre collègue.