Tribune - Mai 2022

Villiéraines, Villiérains,

Depuis de trop nombreuses années, notre cadre de vie à Villiers ne cesse de se dégrader. Chaque jour, la frénésie immobilière à laquelle se livre la municipalité altère un peu plus notre environnement quotidien.

Alors que l’arrivée du printemps aurait dû voir apparaître une nature renaissante, c’est à l’inverse les promotions immobilières qui fleurissent dans notre commune.

Cette situation pèse de plus en plus lourdement sur nos concitoyennes et concitoyens, asphyxiés par le béton : les chaussées et les trottoirs sont défoncés par les travaux, les embouteillages congestionnent nos routes, les espaces verts se font de plus en plus rares, la question de l’adaptation au réchauffement climatique est traitée avec mépris, les services publics ne suivent pas l’évolution démographique, le stationnement est devenu un combat quotidien et les mobilités douces sont en trompe-l’œil.

Malgré nos alertes répétées depuis des années, la municipalité s’obstine dans cette bétonisation outrancière. Récemment, elle a modifié le plan local d’urbanisme (PLU) afin d’autoriser la construction d’immeubles dans des zones pavillonnaires. En février, elle a également signé un document l’engageant à délivrer des permis de construire pour 600 logements au minimum en moins d’un an, la ville ayant livré – à titre de comparaison – 184 logements en moyenne ces dernières années. Cette augmentation, portée notamment par le projet démesuré du quartier des Perroquets, accentuera encore davantage la pression exercée sur nos infrastructures et services publics.

Dernièrement, la municipalité a même franchi une étape supplémentaire en acceptant de céder à un promoteur immobilier une rue de notre ville.

Aussi, face à des décisions aussi insensées que dangereuses, nous continuerons à défendre avec détermination notre cadre de vie.

Fidèlement,

Frédéric MASSOT, Yasmina BENBELKACEM & Quentin MALEINE,

Vos élus de gauche sociale et écologiste

Villiers au quotidien