Tribune - Septembre 2021

La Justice inflige au maire une leçon de démocratie !

Il y a quelques semaines, nous vous indiquions que la municipalité entravait notre expression politique, notamment lors des conseils municipaux. Mépris, coupures de micro, interruptions de parole : le maire reprend dans ce mandat des méthodes indignes quant à la gestion de l’expression publique.

Alors que la loi garantit aux élus de l’opposition un droit d’expression sur les questions inscrites à l’ordre du jour du conseil municipal, le maire devient censeur dès que des prises de paroles ou des interrogations démontrent ses contrevérités. Nous avons dénoncé à plusieurs reprises ses agissements qui brident le dialogue démocratique nécessaire à la vie politique locale. Ainsi, le maire empêche-t-il les 37 % de Villiérains qui ont voté pour notre liste d’être représentés et d’exprimer leurs opinions.

En 2019, afin de promouvoir ses actions, le maire avait aussi utilisé les moyens de la ville pour publier un document sans attribuer d’espace dédié à l’opposition.

Face à ces dérives, nous avions alors engagé une procédure juridictionnelle pour faire respecter nos droits d’opposants. Il s’agissait d’obtenir, entre autres, l’accès à un local et de nous permettre de nous exprimer sur les supports de la ville.

Aujourd’hui, le juge inflige au maire une vraie leçon de démocratie en le condamnant notamment à la mise à disposition d’un espace dédié à l’opposition, sur l’ensemble des supports de la ville. Nous veillerons bien-entendu à la mise en œuvre de cette décision.

Nous regrettons d’avoir été obligés de recourir au tribunal pour obtenir l’application du droit. Néanmoins, nous sommes déterminés à continuer à veiller, pour le compte des Villiérains, au strict respect par le maire de la loi et des principes démocratiques élémentaires.

Fidèlement,

Frédéric MASSOT, Yasmina BENBELKACEM & Quentin MALEINE,

Vos élus de gauche sociale et écologiste

Villiers au quotidien