Villiéraines, Villiérains,
Alors que nous venons de vivre le deuxième été le plus chaud jamais enregistré en France, les scientifiques nous alertent sur le fait qu’il s’est peut-être agi de l’été le plus froid du reste de notre existence. Marqués par des incendies dévastateurs, des sécheresses destructrices et des orages ravageurs, les trois mois que nous venons de traverser ont manifesté les conséquences que le réchauffement planétaire aura désormais sur nos vies.
En réponse à l’inquiétude légitime née de cette situation, et parce qu’il n’est pas encore trop tard, nous avons le devoir d’agir.
La crise climatique appelle aujourd’hui des changements d’échelle dans les politiques conduites tant sur le plan national qu’au niveau local. Les communes, par leurs compétences et leur proximité, ont un rôle éminent à jouer pour à la fois lutter contre le réchauffement du climat et adapter nos sociétés à ses effets déjà inévitables.
À Villiers, nous déplorons que les questions environnementales soient méprisées par la municipalité. Les canicules que nous avons subies nous ont rappelé le manque cruel d’espaces verts dans notre ville. Et alors que les îlots de fraîcheur deviennent indispensables pour vivre sans suffoquer en zone urbaine, ce ne sont pas des arbres mais des promotions immobilières que le maire s’active à planter à travers la ville. Aucun espace vert n’a ainsi été créé ces dernières années, la ville se contentant éventuellement d’en réhabiliter certains. L’aménagement du parc Friedberg, bien trop minéralisé, illustre à lui seul l’absence de considération de la majorité municipale pour les enjeux de transition écologique de notre territoire.
Aussi, face à cet inquiétant constat et parce que c’est le mandat que vous nous avez confié, nous sommes plus que jamais mobilisés pour porter le combat d’une ville durable.
Fidèlement,
Frédéric MASSOT, Yasmina BENBELKACEM & Quentin MALEINE,
Vos élus de gauche sociale et écologiste