Villiéraines, Villiérains,
Nous vous souhaitons à toutes et tous une excellente rentrée !
À Villiers, les rentrées se suivent et se ressemblent : notre commune continue de souffrir de la faiblesse de ses infrastructures et du sous-dimensionnement de ses services publics.
L’accueil dans les écoles, par exemple, avec des classes de 28 élèves en maternelle et plus de 30 élèves en primaire, ne permet pas d’offrir à chacun des conditions de travail de nature à favoriser l’apprentissage.
Alors que la frénésie immobilière à laquelle se livre le maire implique une croissance forte de la population de notre ville, aucune nouvelle école n’a été créée depuis plus de dix ans. De nouvelles classes sont en projet mais ces réalisations sont trop tardives et n’absorberont pas le flux de nouveaux écoliers.
Le conservatoire de musique subit également les conséquences de cette pression immobilière : les locaux sont exigus, limitant l’accès à la pratique artistique pour les nouveaux Villiérains.
L’absence d’anticipation de la municipalité sur ces sujets est manifeste. Elle découle de l’obstination du maire à nier l’ampleur des constructions immobilières et de leurs conséquences sur notre ville.
En cette rentrée caniculaire, cet aveuglement de l’équipe municipale s’étend par ailleurs aux crises climatiques et sociales que nous traversons. Les vagues estivales de chaleur nous ont rappelé qu’un urbanisme trop bétonné contribue à des températures élevées et des épisodes de pollution. La municipalité doit donc urgemment prendre ses responsabilités : nous devons multiplier les espaces verts dans la ville et dans nos écoles afin de créer des îlots de fraîcheur indispensables à l’instauration d’un cadre de vie apaisé.
Pour Villiers, nous appelons à un changement de politique qui permettra d’affronter ces enjeux essentiels.
Frédéric MASSOT, Yasmina BENBELKACEM & Quentin MALEINE,
Vos élus de gauche sociale et écologiste